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Médiathèque

Nous sommes heureux de partager avec vous l’ensemble des sessions scientifiques de Preuves & Pratiques des précédentes années sous forme de vidéos à voir et à revoir.

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Tous les garçons et les filles…

Prévention des cancers HPV induits

Pr Sophie Alain (Limoges)

  • 12 HPV à haut risque oncogène, responsable de plus de 6 000 cancers par an, chez l’homme (40%) comme chez la femme
  • Préservatif et dépistage insuffisants
  • Une vaccination recommandée pour tous les adolescents, qui sera proposée à tous les collégiens de 5ème dès la rentrée !

Avoir l’œil sur ses patients diabétiques !

Suivi ophtalmologique du patient diabétique : pourquoi et comment ?

Pr Catherine Creuzot-Garcher (Dijon)

  • 2% des diabétiques sont aveugles, 10% malvoyants
  • Une pathologie évitable par prise en charge des FDR, un bon équilibrage du diabète et un dépistage annuel
  • En cas de d’œdème maculaire, traitement par injections intravitréennes répétées

The sooner the better

Méningocoque B : vacciner le plus tôt possible

Dr Hervé Haas (Monaco)

  • Des infections rares, mais difficiles à diagnostiquer précocement
  • Des infections graves : 10% de mortalité, 30 % de séquelles
  • Une vaccination efficace et une protection croisée sur le méningo W
  • A commencer idéalement à 3 mois

Bye bye gastro

Vacciner contre le rotavirus en 2023

Dr Hervé Haas (Monaco)

  • Une infection quasi inéluctable avant 2 ans, première cause de diarrhée grave et d’un risque de déshydratation
  • Responsable de nombreuses infections nosocomiales
  • Vaccination à commencer idéalement à 2 mois, efficace et bien tolérée (127 pays, recul parfois > 15 ans)

Douleur ou constipation, plus besoin de choisir

Prévenir ou traiter une constipation induite par les opioïdes

Dr Sandrine Soriot-Thomas (Amiens)

  • Qu’ils soient « forts » ou « faibles », les opiacés constipent !
  • Tous les patients sont à risque : information et prévention ++
  • Adapter le traitement laxatif au transit, recourir à un Pamora si nécessaire

A fond le traitement

Asthme sévère, garder le contrôle sur vos patients

Pr Colas Tcherakian (Suresnes)

  • Evaluer régulièrement la sévérité ET le contrôle de l’asthme, à l’aide de critères objectifs.
  • Rechercher inobservance et erreur de manipulation, ce sont les 2 grandes causes de non-contrôle.
  • Confier au spécialiste tout patient qui a été hospitalisé ou qui consomme plus de 500 mg de corticoïdes oraux par an pour son asthme.
  • Des thérapies spécifiques permettent aujourd’hui un contrôle performant.

Ce qui se prépare bien se conçoit mieux

Consultation pré-conceptionnelle et pathologie maternelle chronique

Dr Odile Gagneur (Amiens)

  • Toute femme doit bénéficier d’une consultation pré conceptionnelle
  • Et en particulier si elle est porteuse d’une maladie chronique
  • Pour connaître les risques éventuels sur la grossesse de sa maladie et de ses traitements.
  • Il faut savoir l’en avertir.

En 2023, tous à vos seringues !

Vaccination de l’adulte : beaucoup de nouveautés en 2023 ?

Dr Christophe Hommel (Strasbourg)

  • Les sujets à risque sont trop peu couverts par les vaccins antipneumococcique et antigrippal.
  • La coqueluche sévit toujours : une vaccination est maintenant recommandée au 2e trimestre de chaque grossesse
  • En 2023, élargissement des compétences de vaccination (pharmaciens, infirmières) et apparition de carnets de santé numériques et « Mon espace santé » amélioreront-t-ils la couverture vaccinale ?

On est foutu, on mange trop ?

L'obésité, chirurgie bariatrique et le médecin généraliste

Dr Brigitte Rochereau (Antony)

  • L’obésité ne se limite pas à un IMC
  • La gradation du niveau de recours aux soins permet une prise en charge coordonnée avec les différents professionnels de santé
  • Le MG reste au centre de cette PEC
  • Elle doit toujours être discutée et acceptée par le patient

Mon glucose, mes régimes, mes emmerdes ?

Parcours de soins du patient diabétique : du dépistage à la gestion des complications

Pr Gaëtan Prevost (Rouen)

  • Les FDR et marquers de risque de diabète peuvent et doivent être repérés
  • Leur prise en charge précoce permet de retarder l’apparition du diabète : une prévention est donc possible.
  • Elle peut même permettre des rémissions en début du diabète

2 reins pour toute la vie

Prise en charge de la maladie rénale chronique en 2023 : la place incontournable du médecin généraliste

Pr Jean-Michel Halimi (Tours)

  • La maladie rénale chronique est longtemps asymptomatique et son diagnostic souvent tardif
  • S’il faut savoir quand demander un avis néphro
  • Il faut surtout dépister les patients à risque (HTA, DT2)
  • Le MG doit pouvoir prendre en charge de façon autonome la majorité des patients

A douleur locale traitement local

Gestion en médecine générale d’une douleur neuropathique post-opératoire

Dr Sandrine Soriot-Thomas (Amiens)

  • 30 % des patients opérés présentent des douleurs atypiques persistantes sans lien direct avec des complications postopératoires.
  • Fréquemment neuropathiques, il faut les authentifier rapidement.
  • Pour organiser le traitement -de préférence local- en équipe pluridisciplinaire si nécessaire.

Un capteur qui vous veut du bien

Pourquoi suivre le glucose en continu ?

Pr Michael Joubert (Caen)

  • Les capteurs de glucose interstitiel remplacent progressivement les glycémies capillaires
  • Ils permettent d’améliorer l’équilibre métabolique des patients, tant DT1 que DT2
  • Les données mémorisées, font émerger de nouveaux paramètres de suivi du diabète.

Passer le plus vite possible la quatrième ?

En 2023, simplifier la prise en charge de l’insuffisant cardiaque

Pr Michel Galinier (Toulouse)

  • Clinique, peptides natriurétiques et échographie permettent un diagnostic précoce.
  • Le traitement est maintenant bien codifié et inclut de nouvelles classes thérapeutiques.
  • La rapidité d’instauration de l’ensemble du traitement est essentielle.

Même plus mal !

Douleurs de l’enfant et de l’adolescent au cabinet, que faire ?

Dr Sophie Dugué (Paris)

  • Chez l’enfant l’expérience de la douleur entraîne une mémorisation préjudiciable à ses comportements ultérieurs
  • Les antalgiques pour l’enfant sont les mêmes que ceux de l’adulte mais avec des protocoles différents.
  • Les opioïdes sont utilisables selon des modalités bien précises

Score calcique pour tous ?

Quand et pourquoi doser les lipides en prévention primaire ?

Dr Jean-Marc Foult (Neuilly-sur-Seine)

  • Le temps d’exposition à un LDL-c élevé augmente le risque d’accidents cardio-vasculaires.
  • d’où la nécessité de dépister précocement
  • La stratification du risque par SCORE2 et l’évaluation de l’athérome par le score calcique permettent de définir les valeurs cibles.

Le stéthoscope du 21ème siècle ?

Intérêt de l’échoscopie en médecine générale

Dr Baptiste Borderie - Dr Sarah Simonnet (St Yriex La Perche)

  • L’échoscopie (ou échographie clinique ciblée) permet souvent de confirmer ou d’infirmer les hypothèses diagnostiques de l’examen clinique.
  • Le MG peut utilement ajouter cet outil à son arsenal diagnostique.
  • Sa prise en main est simple, nécessitant cependant une formation spécifique

Y a du soleil et des danettes !

Vitamine D et calcium chez l’enfant et l’adolescent : les nouvelles recommandations

Pr Justine Bacchetta (Lyon)

  • Carences et insuffisances en vitamine D très fréquentes chez l’enfant
  • Elles sont liées au mode de vie et au non-respect des supplémentations conseillées.
  • De nouvelles recommandations simplifiées sont aujourd’hui proposées

Profonde ou superficielle, même combat

Thrombose Veineuse superficielle : la paraphlébite n’existe pas

Dr Jean-Pierre Laroche (Avignon)

  • La TVS sur veine saine est le plus souvent associée à une TVP ayant les mêmes causes.
  • Toute TVS nécessite un écho Doppler systématique et une anticoagulation guidée par le diagnostic échographique.
  • Toute TVP nécessite une recherche étiologique

Droit et devoir

Violences conjugales : signalement ou secret ?

Pr Cécile Manaouil (Amiens)

  • Les violences conjugales, le plus souvent aux dépens de la femme, restent encore souvent cachées par peur des conséquences de la révélation.
  • Le MG est dans la meilleure situation pour suspecter/rechercher les violences
  • Il doit aider la victime à les révéler et lui indiquer des aides

Tonton, tu siffles ou tu tousses ?

BPCO ou asthme, que faire en attendant le pneumologue ?

Pr Pierre Olivier Girodet (Bordeaux)

  • Symptômes d’asthme et de BPCO se chevauchent
  • Que peut (doit ?) faire le MG en attendant le pneumologue
  • L’intérêt de la spirométrie pour évaluer la fonction respiratoire, voire porter un diagnostic

En 2023, haut les masques !

Prise en charge du Covid en médecine générale en 2023

Dr Jérôme Larché (Montpellier)

  • En 2023, la prévention de la Covid repose sur port du masque et vaccination boostée.
  • Les patients à risque contaminés peuvent recevoir un traitement ambulatoire pour diminuer le risque de formes graves.
  • Il leur faut donc se tester, mais ne pas s’isoler et consulter.
  • Une fois éliminées des décompensations de comorbidités, les affections post-Covid ou Covid long nécessitent une prise en charge multidisciplinaire.

Pas de lunule, pas de cuticule

Les ongles : quand s’inquiéter ? Comment réagir ?

Dr Sylvain Lescuyer (Colmar)

  • Des modifications des ongles sont parfois le témoin de maladies générales.
  • Revue non exhaustive des lésions les plus fréquentes
  • Ne jamais méconnaitre un mélanome unguéal.

Nez qui coule, gratte et se bouche : pourquoi en faire un foin ?

Prise en charge de la rhinite allergique, des formes légères à modérées

Dr Jean-François Fontaine (Reims)

  • Liens étroits entre rhinite et asthme, importante gène au quotidien.
  • Traitements nombreux, essentiellement symptomatiques, trop souvent en automédication et « à la demande »
  • Intérêt des traitements intra-nasaux, corticoïdes et/ou anti histaminiques.

A, C, Y, W… et maintenant B,le méningo fait fort

Prévenir la méningite B, quelle stratégie en 2022 ?

Pr Joël Gaudelus (Paris)

  • La méningite est rare mais grave : mortalité importante, mais aussi nombreuses séquelles
  • Après le C, la vaccination méningocoque B est aujourd’hui recommandée chez tous les enfants avant 2 ans.

No sport ! : Churchill avait-il raison ?

Sédentarité : bouger plus pour vivre mieux

Pr François Carré (Rennes)

  • 10 000 pas par jour ? Faire au moins 3 fois du sport par semaine ?
  • Messages confus, mélangeant inactivité physique et absence de pratique sportive.
  • D’autant que notre mode de vie de plus en plus sédentaire est un facteur de risque indépendant venant aggraver les choses…

Un écran qui s’éteint, c’est un enfant qui s’éveille

Prévention de la surexposition aux écrans chez les enfants

Dr Gauthier Duret (Montpellier)

  • Des écrans de plus en plus omniprésents dans nos vies, même chez le plus petits, et des temps d’utilisation impressionnants
  • Des conséquences encore mal cernées
  • Savoir proposer le « conseil minimal écran » et la règle du 3-6-9-12

Allo Maman bobo

Peut-on évaluer la douleur chez l’enfant en médecine générale ?

Dr Barbara Tourniaire (Paris)

  • Chez l’enfant, l’observation clinique est bien sûr un moment essentiel, même si les symptômes ne sont pas forcément liés à la douleur
  • Il est indispensable d’utiliser une échelle d’évaluation validée, et adaptée à l’âge (hétéro et /ou autoévaluation)
  • Douleur aiguë et douleur chronique s’évaluent de manière différente

Overdose et ordonnance, comment limiter la casse

Dépendance et trouble de l’usage d’antalgiques opioïdes

Dr Célian Bertin

  • Le bon usage des antalgiques opiacés représente aujourd’hui un réel enjeu de santé publique.
  • Comment repérer un sujet à risque addictif ?
  • Comment limiter les risques de surdose et les conséquences du sevrage ?

iDPP4, GLP1-Ra, iSGLT2, HbA1c, DFGe : C.Q.F.D. !

Stratégie d’utilisation des traitements anti-diabétiques

Pr Michael Joubert (Caen)

  • La panoplie médicamenteuse du diabète de type 2 s’est récemment étoffée.
  • Comment adapter au mieux le traitement au profil de chaque patient, notamment les nombreux patients à risque métabolique ?
  • Entre GLP1 et iSGLT2, comment choisir ?

Asthme et grossesse, ne changez rien !

L’asthme au féminin, de l’adolescence à la ménopause

Pr Chantal Raherison-Semjen (Pointe à Pitre)

  • La femme adolescente, enceinte ou ménopausée n’est pas toujours une asthmatique comme les autres.
  • Garder l’asthme sous contrôle strict pendant la grossesse, et savoir penser à une BPCO après la ménopause.

1 coeur, 2 reins, 3 raisons de faire un RAC par an

La maladie rénale chronique, chez qui et pourquoi la dépister ?

Pr Patrick Rossignol (Nancy)

  • Insuffisance rénale et maladies cardiovasculaires sont étroitement liées.
  • De nouvelles thérapeutiques permettent d’envisager une prise en charge simple et efficace par le MG, à condition de dépister les sujets à risque.

2022, Anus horribilis ?

Urgences proctologiques au cabinet

Pr Laurent Abramowitz (Paris)

  • La symptomatologie proctologique, dominée par la douleur, est extrêmement fréquente, mais reste très sous-évaluée par le MG.
  • Conduite à tenir pratique devant les situations cliniques les plus fréquentes

Être bien portant ou un malade qui s’ignore ?

Dyslipidémie du patient apparemment en bonne santé ?

Dr Nicolas Barber-Chamoux (Clermont-Ferrand)

  • De nouveaux scores de risque CV sont disponibles.
  • Ils codifient mieux la prise en charge des patients dyslipidémiques.
  • Notamment en prévention primaire, chez ceux (apparemment) en bonne santé.

Avoir 6 mois, yeux et oreilles grand ouverts

Bilan neurosensoriel du jeune enfant

Dr François-Marie Caron (Amiens)

  • Les éléments clés du bilan auditif et visuel de l'enfant de moins de 6 ans.
  • Pourquoi, quand et comment faire au cabinet du généraliste ?

32 dents, 32 raisons d’avoir mal…

Urgences dentaires en médecine générale

Dr Thibault Drouhet (Paris)

  • Les principales situations cliniques rencontrées en urgence par le généraliste.
  • Comment faire simplement un premier diagnostic, quel traitement proposer ?
  • Quand adresser en urgence ou non ?

Un TAVI pour la vie

Quand et pourquoi suspecter un rétrécissement aortique ?

Pr Hélène Eltchaninoff (Rouen)

  • Comment et pourquoi penser précocement à un rétrécissement aortique ?
  • Avec 20 ans de recul, le TAVI permet une prise en charge simple des sténoses aortiques chez des patients âgés ou maintenant moins âgés.

Avoir une saucisse-apéritif dans la chaussure

Dépistage et prise en charge précoce des spondyloarthrites en MG

Pr Philippe Goupille (Tours)

  • Le délai diagnostique moyen de la SPA est de 7 ans.
  • Aujourd’hui il existe pourtant des thérapeutiques spécifiques.
  • Comment améliorer l'identification précoce des patients à adresser au spécialiste ?

CKD EPI désindexé ou Cockroft, n’hésitez plus !

Rein et médicaments, les liaisons dangereuses

Pr Thierry Hannedouche (Strasbourg)

  • Interactions variées entre fonction rénale et iatrogénie médicamenteuse.
  • Adaptation posologique et néphrotoxicité aiguë et chronique demandent une bonne agilité du prescripteur.

En 2022, tous égaux face au papillomavirus

Cancers HPV-induits, les choses bougent

Dr Olivier Jourdain (Bordeaux)

  • Nouvelles modalités de dépistage, meilleure connaissance des cancers impliqués, vaccination recommandée des adolescents…
  • Avec de nouvelles données de sécurité et d’efficacité vaccinale.

Un rhume qui dure toute l’année !

MG et prise en charge de la polypose naso-sinusienne

Pr Olivier Malard (Nantes)

  • Des polypes qui ne cancérisent jamais, mais qui altèrent la qualité de vie.
  • Corticoïdes (locaux toujours, oraux souvent) et chirurgie souvent itérative étaient les seules alternatives avant l’arrivée de biothérapies ciblées.
  • D’où l’importance d’un diagnostic précoce.

Vaccination, il n’y a pas que le covid !

Vaccinations de l’adulte, les leçons de 2 ans de pandémie

Dr Corinne Merle de Boever (Montpellier)

  • Les 2 ans de pandémie qui viennent de s’écouler ont beaucoup perturbé les schémas vaccinaux antérieurs.
  • Qui vacciner et quand, qui revacciner et comment ?

D’alpha à omicron… le virus garde un temps d’avance

Le COVID19 en ville : quels traitements pour réduire le risque d’aggravation ?

Pr Lionel Piroth (Dijon)

  • Efficacité démontrée de la prévention vaccinale, mais traitement curatif complexe des formes graves
  • Une intervention médicamenteuse précoce chez les patients à risque est aujourd’hui recommandée
  • 2 alternatives à ce jour : un médicament antiviral en première intention, et une combinaison d’anticorps monoclonaux en cas de contre-indication
  • La stratégie thérapeutique évolue avec le virus

Les bienfaits d’une activité physique/sportive régulière ne sont plus à démontrer

Visite d’absence de contre-indication à la pratique sportive, ce qui a changé

Pr François CARRÉ

  • Encore faut-il être sûr de ne pas avoir de contre-indication d’ordre médical …
  • C’est le but de la visite d’absence de contre-indication, le plus souvent réalisée par le médecin traitant, tous les 3 ans maintenant, après remplissage d’un auto-questionnaire de santé
  • Obligatoire pour tous les licenciés, mais même vigilance de mise pour les sportifs occasionnels…
  • Sans oublier de rappeler à tous les 10 règles de bonne pratique de l’activité sportive !

2030 : objectif ZERO Hépatite C, c’est possible !

Dépistage de l’hépatite C en médecine générale

Dr Laurent CATTAN

  • Avec l’aide des médecins généralistes,
  • grâce à des outils de dépistage simples,
  • et des traitements innovants maintenant disponibles pour tous.

Une crise sanitaire est un STRESS

Pourquoi et comment gérer en pratique le stress des patients en cas de crise sanitaire ?

Pr Florian FERRERI

  • C’est une question d’équilibre entre notre perception de notre environnement et nos ressources pour y faire face…
  • Un manque d’information ou à l’inverse un trop plein d’information contribue à ce trouble adaptatif.
  • Evolution le plus souvent favorable, mais risque de dépression caractérisée ou de conduites addictives.
  • Attention particulière à porter à l’enfant : écouter, comprendre son inquiétude, rassurer
  • Limiter l’écoute des news évite le renforcement mnésique des faits à connotation négative !

Des situations de sédation variées, un seul objectif : le SOULAGEMENT DU PATIENT

Pratiques sédatives en phase palliative

Dr Ségolène PERRUCHIO

  • Être clair sur ce que l’on va faire : durée et profondeur de la sédation, consentement du patient
  • Dire ce que l’on fait et pourquoi, et à tout le monde
  • Processus décisionnel rigoureux et toujours réversible : avis du patient > collégialité > information > traçabilité
  • De nombreuses options thérapeutiques maintenant accessibles aux médecins traitants
  • Nouveauté depuis 2016 : la Loi Clayes -Léonetti instaurant la Sédation Profonde et Continue Maintenue Jusqu’au Décès

Le vertige est une illusion… qu’il faut néanmoins traiter !

Quelle stratégie diagnostique adopter face à un vertige en médecine générale ?

Dr Didier BOUCCARA

  • Un bon interrogatoire permet à lui seul une vraie orientation diagnostique et éliminera quelques rares urgences.
  • La recherche d’un nystagmus, de déviations segmentaires et de signes neurologiques confirmera le diagnostic et une éventuelle atteinte centrale.
  • Le vertige paroxystique positionnel bénin domine est de loin le plus fréquent, d’où l’importance de connaître la manœuvre diagnostique, voire savoir pratiquer la manœuvre thérapeutique à effectuer.

Continuer à fumer après un infarctus du myocarde ?

Pathologies liées au tabac : stratégie pratique d’arrêt chez les fumeurs persistants

Dr Jean PERRIOT

  • Ou après un cancer ou avec une BPCO : 20 % de fumeurs persistants !
  • L’arrêt apporte de bénéfices clairs et rapides…
  • à condition de prendre en charge de façon énergique sevrage et surtout craving !

En 2021,  il faut aussi protéger les garçons du papillomavirus !

Pourquoi prévenir les infections HPV chez les garçons comme chez les filles ?

Pr Laurent ABRAMOWITZ

  • Ce virus extrêmement contagieux est responsable de plus de 6000 nouveaux cancers chaque année
  • Et pas que du col de l’utérus !
  • En l’absence de dépistage précoce possible, la prévention s’impose.

Et si c’était une allergie aux protéines du lait de vache ?

Prise en charge de l’allergie aux protéines du lait de vache (APLV) du nourrisson

Pr Christophe DUPONT

  • Allergie alimentaire ou « intolérance » au lactose ?
  • Chez un nourrisson allaité ou déjà sevré ?
  • Quel régime de substitution prescrire et pour combien de temps ?
  • Pourquoi bannir la dangerous bottle ?

En 2021, en matière de mineurs en danger, il est plus risqué de se taire que de révéler

Repérage des situations d’enfants et d’adolescents en danger et conduite à tenir

Dr Martine BALENCON

  • Un enfant sur 10 serait victime de maltraitance en France.
  • Maltraitance physique, psychologique, émotionnelle ou sexuelle, par « omission » ou « négligence », les situations sont plurielles.
  • Face à une situation de danger, savoir tenir compte de nos freins personnels pour une réaction de professionnel adaptée et ne pas rester seul.
  • Information préoccupante ou signalement judiciaire, un formalisme nécessairement très précis
  • En 2021, en matière de mineurs en danger, il est plus risqué de se taire que de révéler.

4ème cause de handicap après lombalgie, dépression et TMS

Examen clinique du rachis cervical, intérêts et limites pour le médecin généraliste

Pr Emmanuel COUDEYRE

  • Savoir d’emblée dépister les « red flags » de cervicalgie symptomatique
  • Urgence diagnostique : cap des 6 semaines pour prévenir risque de chronicisation
  • Faire une place majeure à l’interrogatoire, être mesuré dans nos prescriptions d’imagerie
  • L’examen clique se résume en règle à la mobilité cervicale
  • Privilégier une rééducation active… pas d’immobilisation ni de massages !

Comme pour le nouveau baccalauréat, privilégier le contrôle continu !

Importance du contrôle continu de l’asthme chez un patient asthmatique modéré

Pr Camille TAILLE

  • Commencer par tout évaluer : diagnostic, symptômes, FDR, technique d’inhalation… et les préférences et objectifs du patient !
  • 2 objectifs parallèles : maintenir une fonction respiratoire « normale » et éviter toute exacerbation.
  • Corticoïdes indispensables, MAIS vigilance sur doses cumulées, tant de corticoïdes inhalés qu’oraux
  • Gros besoin en corticoïdes = asthme sévère = traitement adapté

Des traitements efficaces sont disponibles : il faut lutter contre l’inertie thérapeutique !

Nouvelles recommandations de prise en charge de l’hypercholestérolémie en prévention secondaire, quelles conséquences en pratique ?

Pr Gilles LEMESLE

  • Doser le LDL-c, le regarder et viser l’objectif actuellement recommandé
  • En prévention secondaire, plus de 50% de baisse et un taux final < 0,55g/l
  • Commencer d’emblée aux posologies adaptées à l’atteinte de l’objectif
  • Une bithérapie statine / ezetimibe est souvent indispensable
  • Eduquer le patient et lutter contre l’effet nocebo fréquent des statines

Quand une fracture de fragilité est-elle une fracture sévère ?

Ostéoporose post-ménopausique en 2021 : nouvelle stratégie thérapeutique

Pr Karine BRIOT

  • Plus de 40 % des femmes feront au moins une fracture de fragilité, parfois méconnue (près de 3 fractures vertébrales sur 4 sont de découverte radiographique)
  • Toute fracture sévère nécessite un traitement ostéoporotique spécifique urgent, compte tenu du risque de récidive à court terme
  • L’ostéodensitométrie reste le seul moyen d’évaluation et de décision thérapeutique
  • Le respect de la bonne séquence thérapeutique et le choix du 1er traitement sont essentiels
  • La durée du traitement est fonction de l’atteinte ou non de la cible densitométrique

Plus de 80% des patients signalent une constipation sous opioïdes

Idées reçues sur opiacés et constipation, retour sur les pratiques

Pr Guillaume GOURCEROL

  • Tout traitement opiacé, quelle que soit la dose ou la voie d’administration, peut entrainer une constipation.
  • Peu de plainte spontanée… mais 3 patients sur 4 diminuent ou même arrêtent le traitement !
  • Règles hygiéno-diététiques, laxatif osmotique : logique mais efficacité limitée, de même que les laxatifs stimulants
  • Si poursuite traitement antalgique nécessaire, envisager la prescription d’une thérapie ciblée type PAMORA

Des patients CV qui vieillissent plus longtemps : de plus en plus d’insuffisants cardiaques !<

Insuffisance cardiaque en 2021, la prise en charge évolue !

Pr Jean-Noel TROCHU

  • Et en particulier avec une FEVG altérée, suite classique d’un infarctus du myocarde chez un patient âgé
  • Objectif : limiter les ré-hospitalisations pour améliorer leur qualité de vie
  • Rôle crucial de comorbidités parfois mal connues, comme la carence martiale, à rechercher et traiter
  • Optimiser au maximum le traitement, avec une titration régulière
  • L’arrivée en France des iSGLT2 vient compléter utilement l’arsenal thérapeutique pour la survenue d’évènements CV graves, que l patient soit diabétique ou non

Etre ambitieux avec notre patient sur les objectifs de contrôle glycémique

Médecin généraliste - diabétologue : pour une prise en charge globale du patient diabétique

Pr Patrice DARMON et Dr Gérard DUROUX

  • Evaluer le risque CV du patient diabétique pour fixer son objectif individuel d’HbA1c
  • ET savoir réévaluer son risque pour réévaluer l’objectif
  • Rôle pivotal du MG dans la prise en charge globale du patient, en particulier HTA, LDL-c, alimentation, tabac, activité physique
  • Prescrire en seconde ligne les traitements ayant fait la preuve de leur bénéfice CV, parmi les AR-GLP1 disponibles et maintenant les iSGLT2 (à privilégier en cas de prévention de l’insuffisance cardiaque et rénale)

Infections à pneumocoques : la vaccination reste insuffisante malgré un pronostic grave

Infections respiratoires basses : mieux vaut prévenir que guérir !

Dr Benjamin WYPLOSZ

  • Des patients à risque bien identifiables… les mêmes que ceux à risque de COVID 19 graves !
  • Vacciner sans hésiter TOUS les patients diabétiques, même équilibrés et les BPCO, quel que soit le stade.
  • Respecter le nouveau schéma vaccinal, en commençant toujours par le VPC 13
  • En cas de vaccination ancienne et/ou incomplete : refaire un schéma complet

Au moins 25% des adultes sont touchés dans les pays développés, et cela s’aggrave !

Comment optimiser le contrôle de la rhinite allergique en médecine générale ?

Dr Sébastien Lefevre

  • L’interrogatoire suffit en règle, place restreinte des tests multi-allergéniques, difficiles à interpréter.
  • Lien étroit entre rhinite et asthme.
  • Traitements nombreux, essentiellement symptomatiques et (trop) souvent en automédication et « à la demande », par voie orale.
  • Intérêt des traitements intra-nasaux, et notamment des associations corticoïdes/anti histaminiques.
  • Un contrôle simple est possible à l’aide d’une autoévaluation par EVA, permettant d’ajuster le niveau thérapeutique.

La fibromyalgie, cela n’existe pas, donc cela ne se soigne pas…

Le patient fibromyalgique en 2022

Pr Serge PERROT (Paris)

  • Face à des symptômes « médicalement inexpliqués », on parle aujourd’hui de douleur nociplastique.
  • Des causes périphériques multiples et une hypersensibilisation centrale.
  • Objectif thérapeutique : reconnecter cerveau hypersensible et corps inadapté (et souvent inactif), en s’adaptant au patient et à ses comorbidités.

28 morceaux de sucre dans une baguette, qui dit mieux ?

Surpoids et obésité de l’adulte, rôle du médecin généraliste en 2022

Dr Jean-Yves Le Goff (Saint-Brieuc)

  • En France, en 2021, un adulte sur 2 est obèse ou en surpoids
  • Il existe une relation linéaire entre tour de taille et risque de décès, indépendamment de l’IMC…
  • Sans parler de toutes les conséquences physiques, psychologiques et sociales
  • Face au déni individuel, social et médical du surpoids, le MG a un rôle thérapeutique essentiel
  • Utiliser la nutrition comme un outil thérapeutique temporaire, avec un double mécanisme : baisser les quantités, mais aussi et surtout baisser la charge glucidique.

8 fois sur 10, le nodule est en fait un incidentalome

Conduite à tenir devant un nodule thyroïdien

Pr Rachel Desailloud

  • Les nodules thyroïdiens sont très souvent bénins : lesquels traiter ?
  • La démarche est maintenant très bien codifiée : dosage TSH et échographie.
  • Puis, si nécessaire, la cytoponction définira l’indication chirurgicale (ou non).
  • La gestion de l’hypothyroïdie post thérapeutique reste subtile.

Crise sanitaire et confinement

Dr Florian FERRERI

La crise de la Covid-19 a imposé à tous un confinement au printemps dernier. Fin juin, le Dr Ferreri nous a répondu :

  • Y a-t-il des conséquences observables ? lesquelles ? Peuvent-elles se chroniciser ?
  • Le cas spécifique des enfants ? des patients s psychiatriques ?
  • Le déconfinement peut-il poser aussi des problèmes ? et en cas de reconfinement… ?
  • Surinformation, télétravail : des risques particuliers ?
  • L’importance de la reprise des soins «normaux »

Restrictions médicales à la conduite, quels enjeux ?

Dr Stéphane FOULON

Le MG est en 1ère ligne pour évaluer si l’état de santé de son patient est compatible avec la conduite. Il doit

  • Savoir repérer les situations d’inaptitude à la conduite.
  • Demander si besoin l’expertise du médecin agréé permis de conduire qui
    • a un avis consultatif au regard de la réglementation, prononce l’aptitude ou l’inaptitude
    • fait des propositions : c’est le préfet qui décide.
  • Savoir gérer les inaptitudes.

Quelle alimentation de substitution pour le nourrisson en complément ou en relais de l’allaitement maternel ?

Dr François-Marie CARON

Principe : l’allaitement maternel est préférable.

  1. Quand une substitution est (souvent) nécessaire : les laits standards sont le plus souvent suffisants.
  2. Des intolérances ou des situations pathologiques peuvent cependant amener à utiliser des laits adaptés.
  3. Le MG doit donc connaître les laits modifiés les plus courants, leurs indications et leurs limites.

Vaccination du patient polypathologique en situation à risque

Dr Sylvain NAPPEZ

3 cas pratiques pour illustrer l’importance des vaccinations chez des patients « à risque » :

  • un diabète, une BPCO, une polyarthrite rhumatoïde sous Méthotrexate qui souhaite voyager…
  • Quelles vaccinations leur proposer ?
  • Penser aux comorbidités à prévention vaccinale chez un sujet porteur d’une pathologie chronique.
  • Attention aux vaccins vivants chez les immunodéprimés.

Saisir chaque occasion de mettre à jour les vaccinations chez ces patients +++

Quelle anticoagulation pour les patients obèses ?

Pr Marie-Antoinette SEVESTRE-PIETRI

L’obésité est un facteur de risque thromboembolique, mais surtout elle modifie la pharmacologie des médicaments et un ajustement nécessaire des doses est nécessaire. Chez ses patients obèses, le MG doit donc :

  • penser à l’augmentation du risque de Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV),
  • choisir la classe thérapeutique
    • en fonction des recommandations actuelles et des données disponibles
    • en adaptant les doses du traitement anticoagulant tant en préventif qu’en curatif

Hépatite C : dépistage, diagnostic et traitement

Pr Eric NGUYEN-KHAC

L’infection par le virus de l’hépatite C est maintenant guérissable par traitement médical oral simple de 8 à 12 semaines.

  • Le traitement est couteux mais évite les complications irréversibles que sont la fibrose et le carcinome hépato-cellulaire.
  • Le MG peut repérer les sujets à risque (importance du dépistage +++) et évaluer le stade de l’atteinte hépatique,
  • Il fera appel au spécialiste en cas de fibrose ou de comorbidité.
  • Il peut entreprendre le traitement après un bilan initial selon les recommandations.
  • Le suivi permettra d’attester de la guérison et de fournir des conseils pour éviter tout risque de réinfection

Burn-out, anxiété et dépression : comment faire la part des choses ?

Dr Cyrille GUILLAUMONT

Le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel n’est pas considéré comme un diagnostic médical officiel, mais plutôt un facteur de risque de différents troubles psychiques. Le MG doit :

  • savoir évoquer un burnout et connaître ses composantes névrotiques,
  • savoir le prendre en charge et donner des conseils,
  • penser aux liens avec la médecine du travail et à l’éventualité d’un arrêt de travail
  • évaluer les composantes anxieuses et dépressives et toujours garder à l’esprit l’aggravation d’un risque suicidaire.

HIV : dépistage et PrEP chez les sujets à risque

Dr Cédric JOSEPH

Depuis 10 ans stabilisation, et même actuellement baisse des nouveaux cas de HIV

  • en raison des nouveaux protocoles de traitement et de prévention, mais flambée des IST en parallèle.
  • Le MG est au centre du dépistage par sa connaissance des sujets à risque.
  • Il doit connaitre les protocoles de traitement préventif (TASP) et de prophylaxie préexposition (PrEP) pour
    • pouvoir en parler avec ses patients et les prendre en charge
    • savoir les orienter vers les CEGIDD dans les situations plus difficiles.
  • Savoir traiter les autres IST (gonocoque, chlamydia, syphilis)

Sevrage tabagique : quelle place et quels moyens d’intervention pour le médecin traitant ?

Dr Harmony BOUCHEZ

Constats : le tabac tue, réduit la vie de 11 ans et est responsable de nombreuses maladies chroniques invalidantes.

Le seul traitement est l’arrêt. C’est au médecin traitant :

  • de sensibiliser le fumeur, d’évaluer sa consommation et de savoir le convaincre de l’intérêt d’arrêter,
  • de débuter un traitement par les substituts nicotiniques en suivant les recommandations,
  • de savoir quand prescrire les traitements médicamenteux de 2e ligne dont le bénéfice/risque est maintenant clair,
  • d’organiser la prise en charge multidisciplinaire, et orienter le fumeur vers des structures adaptées si besoin.

Focus Insuffisance Cardiaque

Dr Pierre AVINÉE

Un constat : une première hospitalisation pour IC, c’est une mortalité à 2 ans multipliée par un facteur 5 à 10.

Le MG et le cardiologue discutent autour du cas pratique d’une insuffisance cardiaque modérée chez un patient âgé, coronarien et hypertendu :

  • C’est le MG qui détecte les signes de l’IC et qui restera le coordonnateur des soins en relation étroite avec le cardiologue.
  • En fonction de l’évolution du patient, le cardiologue justifie les modifications successives de traitement selon les recommandations
  • L’optimisation se fera progressivement et en s’aidant de titrations thérapeutiques, permettant de surveiller une éventuelle décompensation

Focus Douleurs Sévères

Dr Ludovic DOUAY

A partir d’un cas pratique de cancer de prostate métastatique dont les douleurs s’aggravent.

  • Les douleurs cancéreuses sont nociceptives et/ou neuropathiques et souvent sévères.
  • Elles peuvent être aiguës ou chroniques.
  • Le recours aux antalgiques opioïdes est le plus souvent nécessaire et à adapter aux douleurs et leur évolution.
  • Il faut prévenir les effets secondaires (constipation).


Le MG doit donc manier les médicaments antalgiques opioïdes correspondant au type de douleur et adapter les doses, y compris en cas d’accès douloureux paroxystique.

Focus Pneumologie

Pr Claire ANDREJAK

A partir du cas pratique d’un jeune asthmatique dont le traitement à la demande semble mal contrôler la symptomatologie.

  • Son traitement doit évoluer en fonction des risques et de l’aggravation, en suivant les recommandations (Gina, SPLF)
  • Suivre le patient avec un test simple de contrôle de l’asthme.
  • Monitorer la consommation de bronchodilatateurs d’action courte, marqueur fiable de gravité
  • Savoir instaurer un traitement de fond pour prévenir les exacerbations
  • Adapter la prescription aux difficultés de l’observance du patient

Enquête sur la place actuelle de la télémédecine en médecine générale

Dr Jordan GENDRE

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a eu un autre effet collatéral imprévu, celui de faire démarrer l’utilisation de la téléconsultation en France. La règlementation existait en réalité depuis près de 10 ans et s’était enrichie de différents outils présentés ici :

  • Régulation médicale (type centre 15)
  • Téléconsultation entre un médecin et son patient, celle expérimentée pendant la crise
  • Mais aussi télésurveillance avec l’apparition des objets connectés
  • Ou encore télé-soin, en coordination avec d’autres professionnels de santé
  • Et demain, développement de la télé-expertise, qui devrait permettre une plus grande fluidité du parcours de soins

Cancers du sujet âgé : intérêt du diagnostic précoce et d’une prise en charge adaptée

Dr Damien HEITZ

Constat : un patient sur 3 atteint de cancer a plus de 75 ans, le diagnostic est souvent tardif, le stade évolutif déjà avancé.

  • savoir penser au cancer chez la personne âgée sur des symptômes peu inquiétants et attribués à l’âge,
  • le diagnostic doit être précoce, lutter contre résignation des familles et des thérapeutes et le coût jugé « élevé pour l’âge »,
  • prendre en compte l’âge physiologique et choisir des traitements adaptés aux fragilités gériatriques.
  • développer le parcours de soins pluridisciplinaire, piloté par le MG,
  • Si stade avancé savoir choisir le confort de vie plutôt que la guérison à tout prix.

Conséquences des déficits vitaminés

Dr Thomas VOGEL

Apport fréquemment insuffisant en vitamines avec l’âge lié aux modifications des habitudes alimentaires et aux pathologies chroniques. Des carences sont possibles, à rechercher et à traiter, en cas de syndromes spécifiques :

  • troubles neurologiques, psychiatriques, hématologiques
  • augmentation du risque de certains cancers (colon notamment)
  • s’assurer des apports vitaminiques quotidiens recommandés (alimentation++)
  • savoir repérer l’insuffisance en vitamine D, impliquée dans l’ostéoporose en particulier (mais pas seulement), et savoir la traiter

Focus Diabétologie

Pr Laurence KESSLER

A partir du cas pratique d’un diabétique de type 2 coronarien revascularisé par angioplastie, avec dyslipidémie, HTA, rétinopathie, SAS…

  • Donc à risque cardio-vasculaire très élevé.
  • Surveillance clinique et biologique, et optimisation du traitement selon les recommandations de la SFD.
  • Critères de choix des antidiabétiques chez patient en prévention secondaire.
  • Adaptation à l’aggravation rénale secondaire avec un état cardiovasculaire inchangé avec
    • Introduction d’une insuline en association avec le
    • Suivi sur les nouvelles données des mesures glycémiques en continu (TIR = time in range)

Prise en charge d’une embolie pulmonaire chez un patient à risque thromboembolique veineux

Dr Sébastien GAETNER

A partir du cas pratique d’un patient BPCO, présentant un tableau clique d’exacerbation et de surinfection. La BPCO étant une pathologie à risque (non-majeur) de thrombo-embolie veineuse, le médecin traitant doit
  • Evoquer d’emblée une suspicion clinique d’embolie pulmonaire et adresser son patient aux urgences pour angioscanner.
  • Dans l’intervalle, en l’absence de contre-indication, sans attendre le résultat d’examen complémentaire
    • démarrer de façon probabiliste au cabinet un traitement anticoagulant
    • à doses curatives, soit en injectable puis relais AVK, soit peros avec un AOD.
  • le suivi en ville post hospitalisation repose sur la collaboration médecin traitant et médecin hospitalier.
    • Avec une surveillance clinique et biologique

Examen du rachis lombaire

Dr Thomas GREINER

Les lombalgies sont des plaintes très fréquentes, qui recouvrent des pathologies nombreuses

  • aiguës ou dites chroniques après 3 mois d’évolution.
  • d’investigation difficile : interrogatoire, examen, imagerie, pas toujours très contributifs,

Le MG doit mener les examens de façon systématique pour aboutir au diagnostic

  • Savoir évoquer un diagnostic
  • Savoir en déduire les examens complémentaires
  • Savoir limiter le passage à la chronicité (rechercher les drapeaux jaunes de la lombalgie)

Gérer le stress des patients en cas de crise sanitaire, pourquoi et comment ?

Dr Yann HODÉ

Le stress n’est pas une maladie mais la conséquence d’un déséquilibre entre la perception d’une situation et notre capacité à y faire face. Dans la crise sanitaire actuelle, le médecin traitant doit

  • prendre en charge les éventuels signes anxieux, en privilégiant les mesures non médicamenteuses.
    • Ecoute, conseils hygiéno-diététiques (alimentation, activité physique, sommeil)
    • Rechercher l’exacerbation de comportements addictifs (alcool, cannabis…)
  • S’assurer de la poursuite des traitements déjà prescrits
Repérer une éventuelle décompensation dépression, ou un trouble de stress post traumatique

Syndrome de l’intestin irritable : diagnostic et prise en charge en médecine générale

Dr Patrick LEVY

Syndrome fréquent, mal vécu et inquiétant car il pourrait (et peut parfois) « cacher autre chose » qui entraîne souvent des bilans répétés qui ne rassure pas les patients. Relation médecin – patient compliquée mais nécessaire :

  • savoir rassurer le patient et lui expliquer sa maladie
  • physiopathologie multifactorielle : douleurs, inquiétude, rôle de l’alimentation, dysbiose
  • Savoir l’écouter, et envisager des solutions thérapeutiques : régimes adaptés, médicaments, apports des probiotiques,
  • Savoir se faire aider par le gastro-entérologue, notamment pour éliminer de réelles maladies du colon.

Prise en charge de la ménopause

Dr Odile BAGOT

Près de 15 millions de femmes de plus de 50 ans en France : la ménopause n’est pas une maladie. Faut-il traiter ?

  • Non, selon les études américaines des années 2000 utilisant des hormones de synthèse.
  • Oui, selon les études françaises plus récentes, avec des hormones naturelles.

Les recommandations actuelles permettent la prescription de THS dans les ménopauses symptomatiques :

  • Si troubles climatériques, pour un meilleur confort de vie, en choisissant des hormones naturelles.
  • Savoir le prescrire en tenant compte des symptômes, des risques et contre-indications.
  • Traiter le plus tôt possible, pour une durée courte et réévaluer chaque année.

Place du médecin généraliste dans la prise en charge de la dermatite atopique chez l’adulte

Dr Pierre-andré BECHEREL

Deux millions d’enfants, mais aussi 2 millions d’adultes souffrent de dermatite atopique. On sait aujourd’hui que ce n’est pas une maladie allergique, et que le traitement est purement symptomatique.

Il repose sur un double pilier que doit gérer le MG avec son patient

  • Emollients à appliquer sur le corps entier + Corticothérapie locale sur les lésions,
  • Galéniques et posologies à adapter aux lésions
  • Education thérapeutique du patient essentielle, pour garantir un traitement quotidien

Les formes plus sévères doivent être adressées au spécialiste hospitalier, des thérapies ciblées étant maintenant disponibles

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