En 2025, il n’y a plus aucun argument solide pour qualifier le HDL-cholestérol de « bon cholestérol » ou de cholestérol cardioprotecteur et cela pour deux raisons principales :
Le tabac est l'une des premières causes évitables de maladie et pourtant la France est l'un des pays développés où l'on fume le plus, en particulier les femmes.
Devant cette triste réalité bien éloignée de l'idéal de la « médecine préventive », vantée à longueur de discours, nous avons voulu savoir quelle goutte d'eau chaque petit colibri généraliste apportait à la lutte contre ce fléau.
Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est responsable d’une épidémie hivernale, d’octobre à mars, avec un pic en règle plus précoce que la rippe. Principal agent de la bronchiolite chez le nourrisson, il est aussi responsable d’infections respiratoires basses chez l’adulte. Sa ransmission est aérienne ou au contact des sécrétions, et sa propagation, intrafamiliale et nosocomiale, prolongée (3-8 j).
L’acné est une dermatose inflammatoire qui concerne 85 % de la population des 11—30 ans à travers le monde. À l’échelle nationale, la dermatologie représente 4,5 % des motifs de consultation en médecine générale. Au cours de la dernière décennie, la prévalence de l’acné a augmenté chez les femmes, en effet elle est actuellement de 15 % à 50 % selon les études.
Les urgences proctologiques sont fréquentes et dans la majorité des cas accessibles au médecin généraliste tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. L’interrogatoire est important car il permet de supposer un diagnostic qui sera confirmé par l’examen clinique obligatoire. Le traitement est à appliquer enfonction des recommandations en vigueur.
Après la révolution informatique, puis la révolution internet et les réseaux sociaux, il est probable que l'évolution de l'intelligence artificielle (IA) va bouleverser nos vies et aussi la médecine. De nombreuses applications voient le jour dans l'interprétation d'examens très techniques (imagerie, dermatologie…) aussi bien que dans la pratique la plus classique du généraliste (recueil de l'interrogatoire, résumé de l'anamnèse, comptes rendus, etc.).
Rhinite allergique, une épidémie masquée ? On pourrait le penser, vu la hausse constante observée : de 3 % en 1970, 30 à 40 % en 2025 !
Les symptômes sont bien identifiés par les patients : rhinorrhée, nez bouché, prurit, éternuements et, dans 2/3 des cas, des signes oculaires. Mais ils sont souvent confondus, notamment chez l’enfant, avec de « simples » rhumes. D’où un retard diagnostique important.
Très fréquents, voire inauguraux… : 50 à 90 % des femmes, surtout au 1er trimestre. Liés à l’augmentation exponentielle du BHCG jusqu’à 10-12 SA, ils sont le plus souvent peu sévères. Mais une femme sur 5 a des symptômes qui persistent au-delà du 1er trimestre, avec altération de la vie familiale et professionnelle, notamment en cas de vomissements incoercibles.