Troisième cause de mortalité, la Maladie Thrombo-Embolique Veineuse (MTEV) inclut les thromboses veineuses superficielles (TVS), profondes (TVP) et les embolies pulmonaires (EP). Elles présentent des FDR communs à rechercher et peuvent s’associer entre elles. Ainsi 50 % des patients avec une TVP proximale ont une EP asymptomatique...
À côté de la classique consultation médicale suivie d'une prescription, le généraliste peut pratiquer directement un certain nombre de gestes thérapeutiques ou diagnostiques au cabinet ou en visite. Certains gestes, autrefois couramment pratiqués par les généralistes, tendent à être plus souvent pris en charge soit par les services d'urgence hospitaliers, soit par des spécialistes. L'objet de cette enquête était d'évaluer quels actes sont pratiqués et les freins à leur pratique.
Les fractures de fragilité sont une cause majeure de morbidité. Les fractures de hanche provoquent des douleurs intenses et une incapacité telle que la plupart des patients sont hospitalisés. Le rétablissement est lent et le plus souvent insuffisant, conduisant bon nombre de victimes à l’institutionnalisation définitive.
Il faut évoquer une endométriose devant des algies pelviennes chroniques de la femme et la rechercher par une anamnèse orientée. L’arsenal thérapeutique repose sur la connaissance des mécanismes douloureux. La reconnaissance et la prise en charge de la douleur sont primordiales et ne sont pas subordonnées à un diagnostic étiologique.
Peut-on porter un diagnostic d’épisode dépressif sans humeur dépressive ? Selon les critères diagnostiques du DSM-5, une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir peut être au-devant de la scène, sans que le patient ne se plaigne d’une réelle humeur dépressive. Et la présence de symptômes physiques, fatigue, perte (ou prise) de poids, insomnie (ou hypersomnie), n’est pas toujours très évocatrice.
Les maladies (dys)métaboliques du foie (metabolic dysfunction associated steatotic liver diseases, MASLD) doivent être recherchées chez tous les individus ayant au moins un facteur de risque cardiométabolique. Le bilan sanguin initial comprend notamment ASAT, ALAT et plaquettes pour le calcul du FIB-4 et les sérologies virales.
Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est responsable d’une épidémie hivernale, d’octobre à mars, avec un pic en règle plus précoce que la rippe. Principal agent de la bronchiolite chez le nourrisson, il est aussi responsable d’infections respiratoires basses chez l’adulte. Sa ransmission est aérienne ou au contact des sécrétions, et sa propagation, intrafamiliale et nosocomiale, prolongée (3-8 j).
Très fréquents, voire inauguraux… : 50 à 90 % des femmes, surtout au 1er trimestre. Liés à l’augmentation exponentielle du BHCG jusqu’à 10-12 SA, ils sont le plus souvent peu sévères. Mais une femme sur 5 a des symptômes qui persistent au-delà du 1er trimestre, avec altération de la vie familiale et professionnelle, notamment en cas de vomissements incoercibles.
Rhinite allergique, une épidémie masquée ? On pourrait le penser, vu la hausse constante observée : de 3 % en 1970, 30 à 40 % en 2025 !
Les symptômes sont bien identifiés par les patients : rhinorrhée, nez bouché, prurit, éternuements et, dans 2/3 des cas, des signes oculaires. Mais ils sont souvent confondus, notamment chez l’enfant, avec de « simples » rhumes. D’où un retard diagnostique important.
Les urgences proctologiques sont fréquentes et dans la majorité des cas accessibles au médecin généraliste tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. L’interrogatoire est important car il permet de supposer un diagnostic qui sera confirmé par l’examen clinique obligatoire. Le traitement est à appliquer enfonction des recommandations en vigueur.