Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est responsable d’une épidémie hivernale, d’octobre à mars, avec un pic en règle plus précoce que la rippe. Principal agent de la bronchiolite chez le nourrisson, il est aussi responsable d’infections respiratoires basses chez l’adulte. Sa ransmission est aérienne ou au contact des sécrétions, et sa propagation, intrafamiliale et nosocomiale, prolongée (3-8 j).
Très fréquents, voire inauguraux… : 50 à 90 % des femmes, surtout au 1er trimestre. Liés à l’augmentation exponentielle du BHCG jusqu’à 10-12 SA, ils sont le plus souvent peu sévères. Mais une femme sur 5 a des symptômes qui persistent au-delà du 1er trimestre, avec altération de la vie familiale et professionnelle, notamment en cas de vomissements incoercibles.
Rhinite allergique, une épidémie masquée ? On pourrait le penser, vu la hausse constante observée : de 3 % en 1970, 30 à 40 % en 2025 !
Les symptômes sont bien identifiés par les patients : rhinorrhée, nez bouché, prurit, éternuements et, dans 2/3 des cas, des signes oculaires. Mais ils sont souvent confondus, notamment chez l’enfant, avec de « simples » rhumes. D’où un retard diagnostique important.
Les urgences proctologiques sont fréquentes et dans la majorité des cas accessibles au médecin généraliste tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. L’interrogatoire est important car il permet de supposer un diagnostic qui sera confirmé par l’examen clinique obligatoire. Le traitement est à appliquer enfonction des recommandations en vigueur.
L’acné est une dermatose inflammatoire qui concerne 85 % de la population des 11—30 ans à travers le monde. À l’échelle nationale, la dermatologie représente 4,5 % des motifs de consultation en médecine générale. Au cours de la dernière décennie, la prévalence de l’acné a augmenté chez les femmes, en effet elle est actuellement de 15 % à 50 % selon les études.
Après la révolution informatique, puis la révolution internet et les réseaux sociaux, il est probable que l'évolution de l'intelligence artificielle (IA) va bouleverser nos vies et aussi la médecine. De nombreuses applications voient le jour dans l'interprétation d'examens très techniques (imagerie, dermatologie…) aussi bien que dans la pratique la plus classique du généraliste (recueil de l'interrogatoire, résumé de l'anamnèse, comptes rendus, etc.).
La fissure anale est très fréquente : c’est la première cause de douleur anale. Elle touche préférentiellement les jeunes adultes, avec une même incidence hommes/femmes. Elle survient également chez 15 % des femmes dans le post-partum. Souvent confondue avec des hémorroïdes, les patients consultent 5 fois sur 6 un pharmacien… alors que le diagnostic différentiel est très simple !
Pourquoi faut-il penser à une amylose cardiaque en médecine générale ? Parce qu’en théorie, le diagnostic pourrait être posé très précocement sur des signes d’atteinte amyloïde systémique, bien avant l’infiltration irréversible des tuniques cardiaques. Les relatives banalité et fréquence de ces symptômes annonciateurs compliquent toutefois la tâche des médecins traitants.
Les recommandations pour la prévention cardiovasculaire (CV) proposent que l’évaluation du risque CV absolu en soit la première étape afin d’adapter la stratégie de prise en charge. Il est aussi supposé que l’information du patient sur son niveau de risque est nécessaire et doit lui faire prendre conscience de la nécessité et des objectifs d’une prise en charge adaptée. Est-ce si facile ?