Les nouvelles capacités diagnostiques et plusieurs essais cliniques de qualité ont permis d’augmenter les connaissances et la compréhension des pneumonies aiguës infectieuses. La prise en charge des pneumonies aiguës communautaires (PAC) en médecine générale nécessite désormais de documenter les pneumonies par une radiographie thoracique ou une échographie.
Les recommandations pour la prévention cardiovasculaire (CV) proposent que l’évaluation du risque CV absolu en soit la première étape afin d’adapter la stratégie de prise en charge. Il est aussi supposé que l’information du patient sur son niveau de risque est nécessaire et doit lui faire prendre conscience de la nécessité et des objectifs d’une prise en charge adaptée. Est-ce si facile ?
Pourquoi faut-il penser à une amylose cardiaque en médecine générale ? Parce qu’en théorie, le diagnostic pourrait être posé très précocement sur des signes d’atteinte amyloïde systémique, bien avant l’infiltration irréversible des tuniques cardiaques. Les relatives banalité et fréquence de ces symptômes annonciateurs compliquent toutefois la tâche des médecins traitants.
La fissure anale est très fréquente : c’est la première cause de douleur anale. Elle touche préférentiellement les jeunes adultes, avec une même incidence hommes/femmes. Elle survient également chez 15 % des femmes dans le post-partum. Souvent confondue avec des hémorroïdes, les patients consultent 5 fois sur 6 un pharmacien… alors que le diagnostic différentiel est très simple !
Les maladies (dys)métaboliques du foie (metabolic dysfunction associated steatotic liver diseases, MASLD) doivent être recherchées chez tous les individus ayant au moins un facteur de risque cardiométabolique. Le bilan sanguin initial comprend notamment ASAT, ALAT et plaquettes pour le calcul du FIB-4 et les sérologies virales.
Il faut évoquer une endométriose devant des algies pelviennes chroniques de la femme et la rechercher par une anamnèse orientée. L’arsenal thérapeutique repose sur la connaissance des mécanismes douloureux. La reconnaissance et la prise en charge de la douleur sont primordiales et ne sont pas subordonnées à un diagnostic étiologique.
Les fractures de fragilité sont une cause majeure de morbidité. Les fractures de hanche provoquent des douleurs intenses et une incapacité telle que la plupart des patients sont hospitalisés. Le rétablissement est lent et le plus souvent insuffisant, conduisant bon nombre de victimes à l’institutionnalisation définitive.
À côté de la classique consultation médicale suivie d'une prescription, le généraliste peut pratiquer directement un certain nombre de gestes thérapeutiques ou diagnostiques au cabinet ou en visite. Certains gestes, autrefois couramment pratiqués par les généralistes, tendent à être plus souvent pris en charge soit par les services d'urgence hospitaliers, soit par des spécialistes. L'objet de cette enquête était d'évaluer quels actes sont pratiqués et les freins à leur pratique.
Peut-on porter un diagnostic d’épisode dépressif sans humeur dépressive ? Selon les critères diagnostiques du DSM-5, une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir peut être au-devant de la scène, sans que le patient ne se plaigne d’une réelle humeur dépressive. Et la présence de symptômes physiques, fatigue, perte (ou prise) de poids, insomnie (ou hypersomnie), n’est pas toujours très évocatrice.