Très fréquents, voire inauguraux… : 50 à 90 % des femmes, surtout au 1er trimestre. Liés à l’augmentation exponentielle du BHCG jusqu’à 10-12 SA, ils sont le plus souvent peu sévères. Mais une femme sur 5 a des symptômes qui persistent au-delà du 1er trimestre, avec altération de la vie familiale et professionnelle, notamment en cas de vomissements incoercibles.
Rhinite allergique, une épidémie masquée ? On pourrait le penser, vu la hausse constante observée : de 3 % en 1970, 30 à 40 % en 2025 !
Les symptômes sont bien identifiés par les patients : rhinorrhée, nez bouché, prurit, éternuements et, dans 2/3 des cas, des signes oculaires. Mais ils sont souvent confondus, notamment chez l’enfant, avec de « simples » rhumes. D’où un retard diagnostique important.
Les urgences proctologiques sont fréquentes et dans la majorité des cas accessibles au médecin généraliste tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. L’interrogatoire est important car il permet de supposer un diagnostic qui sera confirmé par l’examen clinique obligatoire. Le traitement est à appliquer enfonction des recommandations en vigueur.
L’acné est une dermatose inflammatoire qui concerne 85 % de la population des 11—30 ans à travers le monde. À l’échelle nationale, la dermatologie représente 4,5 % des motifs de consultation en médecine générale. Au cours de la dernière décennie, la prévalence de l’acné a augmenté chez les femmes, en effet elle est actuellement de 15 % à 50 % selon les études.
Après la révolution informatique, puis la révolution internet et les réseaux sociaux, il est probable que l'évolution de l'intelligence artificielle (IA) va bouleverser nos vies et aussi la médecine. De nombreuses applications voient le jour dans l'interprétation d'examens très techniques (imagerie, dermatologie…) aussi bien que dans la pratique la plus classique du généraliste (recueil de l'interrogatoire, résumé de l'anamnèse, comptes rendus, etc.).